Enquête France Image Pro

France image Pro a mis en place une enquête sous forme de questionnaire en ligne ouvert du 6 au 21 juin pour tous les professionnels des métiers de l’image.

Les résultats de ce questionnaire de 10 minutes orienteront la structuration du projet FIP.

Ce questionnaire sera disponible à partir du 6 juin à ce lien. N’hésitez pas à le diffuser auprès de vos confrères et merci pour votre participation.

Congrès FFPMI

France Image Pro s’est rendu au congrès annuel de la FFPMI qui s’est déroulé les 24 et 25 avril à Vannes (Morbihan) en compagnie de la représentante Formations de la CRMA Bretagne.

L’occasion d’y rencontrer la présidente de la FFPMI, Mme Amélie Soubrié, Eric Delamarre ainsi que d’autres professionnels pour échanger autour du projet FIP.

Une page se tourne, une nouvelle s’ouvre

A l’aube de cette nouvelle année, FIP vous souhaite la réussite de tous vos projets et, pour bien démarrer 2023, vous propose quelques observations sur les arts. Bonne lecture et bonne année.

Détail de statue, musée du Louvre, Paris. Photo, D. Deflorin / B. Leglatin.

Se perfectionner

Le Festival Photo La Gacilly que l’on ne présente plus organise un stage « construire un reportage photo » animé par la photographe documentaire Mélanie Wenger les 5 et 6 novembre prochains. Au menu, écriture du synopsis et traitement du sujet d’un point de vue documentaire, prises de vues, éditing et rédaction des légendes. Un stage en immersion au parc de Branféré susceptible de répondre aux attentes de nos jeunes collègues. Pour en savoir plus, c’est à ce lien.

Visiteur regardant une photographie au Festival Photo La Gacilly.

On ne chôme pas

Fichtre, cela fait un bail que FIP ne s’est pas exprimé sur son blog. Le Covid est passé par là et aujourd’hui d’autres soubresauts parcourent le monde. Malgré tout FIP n’a cessé de tracer son sillon. Comme d’autres, nous nous sommes adaptés et avons adopté les visioconférences pour avancer contre vents et marées.

Si, à l’origine nous avions imaginé un simple MVP (Produit Minimum Viable en bon français) suite à notre participation à un appel à projet de la région Bretagne, nous avons été bien plus loin en déployant une version de démonstration pleinement fonctionnelle qui ne demande qu’à être développée pour être opérationnelle.

En parallèle, nous avons multiplié les contacts, pris en compte les avis des uns et des autres, réalisé des vidéos explicatives à destinations des décideurs (à voir ici bientôt) et affiné notre projet. Projet plus en prise que jamais avec les problématiques actuelles.

Bref, malgré notre silence, nous avons travaillé d’arrache-pied et la solution FIP de plateforme numérique apporte une réponse réellement concrète aux besoins des auteurs, tous statuts confondus.

Capture d’écran de la version de démonstration.

Bonne année !

Comme tous les ans au réveillon, chacun sest souhaité bonne année. Rien ne laissait alors prévoir l’annus horibilis de 2020. Mais la pandémie de Covid-19 est passée par là et, si nous n’en sommes pas encore sortis, les vaccins arrivent. Alors que lon tente d’imaginer le monde d’après, une seule chose est sûre : l’emprise du numérique ne cesse de croître, pour le meilleur et pour le pire.

Le numérique peut être un outil merveilleux lorsque il est maîtrisé. On l’a vu avec le télétravail, les visioconférences ou le séquençage du virus. Mais il peut aussi se révéler néfaste, perturbant le développement cognitif des enfants soumis à trop d’écrans par exemple.

Les photographes le savent. D’un côté le numérique a dopé leur créativité en leur offrant de nouveaux outils ; de l’autre, les photographies étant désormais de simples fichiers informatiques, leur valeur s’est totalement évaporée, laissant les photographes sans revenus, par manque d’unité.

Il en va de même pour la musique. L’apparition du mp3 et son partage sur internet ont provoqué l’écroulement des ventes physiques de CD, faisant vaciller toute l’industrie musicale, colosse aux pieds d’argiles. Mieux structurée, mieux organisée, notamment grâce au statut d’intermittent du spectacle, celle-ci a su rebondir et faire sa mutation. Jamais le spectacle vivant n’avait si bien porté son nom avec la multiplication de festivals et de concerts.

Jusqu’à ce qu’un minuscule coronavirus viennent enrayer la mécanique bien huilée. Là encore, le monde de la musique s’est ré-inventé, appuyé par les radios et les plateformes musicales. De nombreux artistes ont ainsi improvisé des concerts depuis leur domicile, maintenant le lien avec leur public.

Pourtant, alors que la consommation musicale explosait durant les confinements, paradoxalement les revenus des auteurs n’ont pas suivi. Ils sont donc montés au créneau, remettant en cause les modes de rétribution des Spotify et autres Deezer, à nouveau relayés par les médias, tels France musique ou Metalzone.

Marins pompiers utilisant une lance à incendie.

Ainsi en va-t-il avec le numérique, ange et démon. Or, on ne combat pas un ennemi structuré et disposant de supercalculateurs avec un boulier. Il faut l’affronter à armes égales. C’est le credo de FIP depuis longtemps : doter les créateurs d’images d’un véritable instrument – une plateforme numérique – et d’outils – des licences d’utilisations – afin de survivre dans cette bataille inégale.

Nous n’avons pas été épargnés par cette crise et nos travaux ont pris du retard. Mais nous ne baissons pas les bras et télé-travaillons pour faire éclore ce projet, en espérant que l’année qui s’annonce sera plus sereine que celle qui se termine.

Comme le veut la tradition : très bonne année à toutes et tous et bonne santé !

On avance à petit pas

Bien que ce ne soit pas dans son ADN, FIP est monté au créneau cet été pour dénoncer les clauses abusives de nombreux concours, évoquées dans le rapport Racine. Nous ne sommes hélas pas les seuls, bien au contraire.

Dans tout le pays, de nombreux confrères et organisations professionnelles ont également rué dans les brancards. Notamment à l’occasion des Journées du Patrimoine 2020 où le ministère de la Culture proposait un évènement photographique sur Instagram avec les hashtags #PatrimoineInattendu et #JournéesduPatrimoine.

Enfant photographiant une photographie au festival photo de La Gacilly.

Une clause particulière du règlement a fait réagir : « Le participant, en prenant part au concours et en acceptant son règlement, cède à l’organisateur, de manière non-exclusive et gratuite, les droits de reproduction, de représentation et d’exploitation de la photographie soumise, pour tout usage non commercial dans le cadre de la communication et de la promotion des Journées européennes du patrimoine. Cette utilisation ne pourra en aucun cas ouvrir droit à une quelconque rémunération du participant.»

Le festival photo de La Gacilly draine chaque année près de 300.000 visiteurs avec une partie consacrée aux amateurs et l’autre réservée aux professionnels, non spoliés de leur droits. Quand on veut, on peut. Crédit photo, D. Deflorin

Dans une attitude constructive, le ministère de la Culture a par la suite amendé son règlement, ainsi libellé : « Le participant, en prenant part au concours et en acceptant son règlement, cède à l’organisateur, de manière non-exclusive et gratuite, le droit d’utiliser ces images dans le cadre du concours exclusivement. Cette utilisation ne pourra en aucun cas ouvrir droit à une quelconque rémunération du participant. Toute autre utilisation fera l’objet d’une cession de droit complémentaire contre rémunération en accord avec le photographe. »

Une modification mineure de prime abord, mais lourde de sens. D’une simple phrase, le ministère reconnaît ainsi que toute autre utilisation, hors du cadre de ce concours, entraîne une rémunération pour l’auteur, fût il amateur, et donc une valeur à sa création.

Ne boudons pas notre satisfaction. Un pas a été fait en avant. Dans le bon sens, celui dans lequel FIP s’est engagé depuis sa création et qui se voit ainsi conforté dans sa démarche vers de saines pratiques.

Du baume au coeur

En ces temps troubles de pandémie, de confinement, de contestations, de défiance, de distanciation sociale, bref dans un climat plutôt oppressant, tout est bon pour se remonter le moral. A ce titre, l’entretien de Sabine Weiss dans l’émission « boomerang » sur France Inter est plus que du baume au coeur. Revigorant.

Âgée de 96 ans, la photographe, récemment lauréate du Prix Women in Motion pour la photographie et dont les éditions de la Martinière viennent de publier une monographie, n’a rien perdu de sa vivacité d’esprit, de son naturel et de son humour.

A consommer sans modération.

La rose n’est jamais sans épines

Dès les beaux jours installés, c’est le retour des hirondelles et des concours photos. FIP se réjouit évidemment de voir la photographie ainsi exposée sur la place publique. D’autant que ces concours peuvent accompagner l’éclosion de nouveaux talents. Sauf que, avec la même régularité saisonnière, les règlements de ceux-ci sont parsemés de mauvaises graines.

Plusieurs adhérents irrités ont attiré l’attention de FIP sur les règlements de différents concours photos dont les clauses ne sont que des abandons de droits des auteurs, pour tout dire léonines. Ils sont organisés par des municipalité, organisme touristique, région ou autres institutions d’état avec bien souvent des récompenses dérisoires pour les heureux élus, en contrepartie de la spoliation de leur droits : … cession des droits d’auteurs pour le monde entier… pour toutes utilisations… reproduction sur tous supports et formats… etc.

Photo, D. Deflorin

Dans le moins mauvais des cas, la diffusion est restreinte au seul bénéfice de la municipalité organisatrice. Mais, le plus souvent, elle est également concédée à des tiers (communauté d’agglomérations, département…), la simple participation valant acceptation. Avec cette formule magique à la clé : « le nom de l’auteur sera cité (ben tiens, c’est une obligation légale) ; pas d’utilisation commerciale ». Encore heureux que les droits ne soient pas transférables à Danone ou Coca-Cola.

Pour autant, n’en déplaise aux organisateurs, les diffusions de ces photographies, dans une plaquette d’office de tourisme ou sur le site internet de la ville et hors du cadre de l’exposition justifiant ces concours, sont bel et bien des actes commerciaux, car publiées à but promotionnel (CPI).

On l’a répété maintes fois, FIP ne s’est jamais inscrit sur un registre revendicatif mais de construction et de projet. Néanmoins la coupe est pleine. Alors que le rapport Racine a pointé ces dérives, que la crise du Coronavirus touche les auteurs et toute la filière culturelle de plein fouet, les collectivités locales et assimilées persistent dans leurs mauvaises pratiques. Nous leurs avons adressé des courriers, relevant ces abus.

Mettre la photographie au premier plan, oui, cent fois oui ! Mais, alors que ces opportunités devraient accompagner la floraison de nouveaux regards dans un festival de fleurs colorées, force est de constater que les ronces envahissent toujours ces concours.

Covid m’a tuer

Comme en témoignait notre dernier article, la pandémie de Covid-19 a mis à mal toute la profession. Depuis le 11 mai, l’activité peine à redémarrer et le C.A. perdu ne pourra être regagné.

Victime collatérale, le dossier FIP déposé à l’appel à projets de la région Bretagne n’a pas été retenu. Un coup dur qu’il a fallu encaisser, car l’équipe comptait dessus pour obtenir le financement nécessaire à l’amorçage des travaux de réalisation. Néanmoins, selon des sources bien informées, le projet FIP a plus que retenu l’attention et n’a pas été retoqué sur le fond, bien au contraire, son utilité étant soulignée. C’est davantage la forme, avec un tandem entreprise + structure associative qui a suscité des réserves. Ajoutons à cela l’impossibilité d’étayer notre dossier en présentiel pour cause de Covid, tel que normalement prévu dans la procédure, et la cause était entendue.

Larmor-Plage le 9 mai, Photo D. Deflorin

Passé un sentiment de désarroi, FIP s’est remobilisé et en a tiré tous les enseignements pour rebondir. Nous travaillons désormais sur une version de démonstration basique et un MVP (Minimum Viable Product) destinés à sensibiliser et convaincre professionnels, institutions ou porteurs de capitaux.

« Ce qui ne tue pas rend plus fort« . Nous reprenons cette maxime à notre compte pour faire mentir le titre de cet article et aller de l’avant.